1. Les non-résidents ont davantage investi dans les actions de sociétés françaises en 2021
Les investisseurs non résidents ont privilégié les actions françaises cotées
À fin 2021, les non‑résidents détiennent 40,5 % du capital des 35 sociétés résidentes du CAC 40, en hausse d’un point de pourcentage par rapport à l’année précédente (cf. graphique 1). Depuis 2013, c’est la première année marquée par une augmentation du taux de détention non résidente. Les placements des non‑résidents portent surtout sur des investissements de portefeuille, à hauteur de 90,8 %. Les investissements directs représentent 9,2 % du total, en baisse d’un peu plus d’un point de pourcentage (– 1,1) par rapport à l’année dernière où ils avaient atteint un plus haut depuis 2008 à 10,3 % (cf. graphique 2).
Hors CAC 40, la participation des non‑résidents dans les sociétés françaises cotées a augmenté de 0,8 point de pourcentage entre 2020 et 2021, poursuivant ainsi la reprise constatée depuis 2018. Sur l’ensemble des actions françaises cotées sur Euronext, le taux de détention par les non‑résidents a augmenté de 1,1 point de pourcentage pour s’établir à 37,6 % (cf. graphique 3 infra).
Un tiers des sociétés françaises du CAC 40 sont détenues en majorité par des non-résidents
Au 31 décembre 2021, 12 des 35 sociétés françaises du CAC 40 sont détenues en majorité par des non‑résidents. Parmi les 23 autres, 7 sont détenues à moins de 30 % par des non‑résidents et 16 entre 30 % et 50 %. Le nombre de sociétés françaises détenues à plus de 50 % du capital par des investisseurs internationaux progresse depuis 2017 (cf. tableau 1).
La dispersion des taux de détention par les non‑résidents des entreprises françaises du CAC 40 s’est amplifiée en 2021 (cf. graphique 4). La hausse du taux de détention non résidente concerne tous les quartiles de la distribution. Notamment, les entreprises les plus détenues par les non‑résidents (dernier quartile) ont connu une variation de + 6,1 points de pourcentage. Les entreprises situées dans le deuxième quartile affichent, elles, une progression plus modeste (+ 1,9 point de pourcentage).
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